Dimanche 8 mai 2011 à 16:33


C'est sans doute parce qu'en près d'un an tout a tellement changer qu'il fallait que je revienne (une dernière fois) ici.

Je me revois il y a un an, des fois j'oublie que les choses on changer et je me reveil dans le même état a moitié dépressif dans lequel je me trouvais, sauf qu'en ouvrant les yeux je Le vois a côté de moi et alors je ne peux m'empécher de sourir. Rien ne s'est déroulé comme prévue. Je ne suis pas aller a Paris, je ne suis pas avec celui qui me faisait tant tourner la tête. Non. J'ai débarquer à Amiens. Et je suis avec celui qui me fais tourner la tête, le corp, l'esprit et le coeur. Depuis quelques mois déjà. C'est pas le bonheur parfait. Non, c'est le bonheur simplement. Et c'est encore mieux.

J'ai 20 ans. Et enfin je crois que l'adolescente que j'étais laisse place à une petite femme qui hésite a franchir le cap, à être adulte. Parce que j'en suis là. Je n'me sens plus ado et je ne me sens pas encore adulte. J'me trouve dans cette partie de la vie qui est si magnifique et si angoissante. Mais j'en suis heureuse. Parce que les importants pour moi sont toujours là et en plus j'ai trouver L'important dont j'avais besoin. Maintenant j'avant avec quelqu'un et je ne demande rien de plus. Rien de plus que de voir cette histoire continuer le plus longtemps possible. Et je fais tout pour.

"Le temps n'a pas d'importance, seule la vie compte. "

Mercredi 16 juin 2010 à 11:26


Et on tourne en rond. Au début ça à l'air d'une farandolle, où on se tient la main et on tourne en rond. Ensemble. Mais très vite on comprend que ce n'est qu'une illusion. On tourne tous en rond oui c'est vrai. Mais seul. Parce que ceux qui ne sont pas seuls font une ronde que tous les deux. Juste à côté. Ils sont dans leur cercle à eux. Pendant que toi tu continue de tourner avec ceux que tu appel "tes potes". "Tes potes" que toi tu considère comme tels. Parce que eux. Ils s'en foutent. Ils font leur ronde sans même te remarquer. Parce que t'es rien. A jamais.


"J'e veux pas que tu sois bien avec moi, j'veux que tu sois avec moi ! "

Vendredi 21 mai 2010 à 20:49


En perdition. Le doute grandit. Le stress et la peur gagnent du terrain. Sentiment d'être plus seul que jamais. Et pourtant plus proche que jamais de certaines personnes. Et si loin d'autres...

Si jamais rien ne changeait ? Si je restais encerclée de ces doutes, de ces peurs, de ces angoisses, de ces souvenirs... Si jamais je ne me sentais complétée, heureuse à souhait, comblée, ...

C'est comme faire du stop a attendre qu'une voiture s'arrête. Beaucoup ralentissent, peu s'arrêtent. Et quand elles s'arrêtent elles t'emmène rarement jusqu'à ta destination. Alors je continue de marcher. Peut être que ma voiture, La voiture va bientôt arriver...


" J'ai toujours su que je ne serai la femme de personne. Même la tienne. "

Lundi 12 avril 2010 à 17:21


L'année prochaine. Paris. Avoir un appart'. Aller en cours. Bosser. Devoir y arriver. Ne pas avoir le choix.

Aujourd'hui. Flipper. Pour aujourd'hui. Pour demain. Flipper. Chaque jour. Flipper. A l'idée de ne pas y arriver.



" Comme si le bonheur était quelque chose qu'il fallait poursuivre. Et eventuellement, ne jamais atteindre. "

Mercredi 17 février 2010 à 15:50

 


Au milieu de cette grande pièce, entourée de tous ces gens. J'en connais certains. Peu par rapport au nombre qu'ils sont. J'essaye de les voir, de les regarder un par un. J'ai un peu de mal. Mon regard n'est pas fixe, parfois il se brouille un peu. Mon visage est tendu. un sourire collé et en même temps les traits tirés. Ils ont le regard vide. Vitreux. Ailleurs. Ils ont l'air loin. Tous. J'ai bu ce soir. Et puis on m'a donner 10 euros. Que j'ai dépensé. Je marche comme je peux, pas très droit, me faufilant entre ces gens. Parfois je me trouve en face de personnes que je connais alors je ris en les voyant. Certains que j'aime plus que d'autre. Je les prends dans mes bras. Il m'arrive de m'arrêter pour discuter quelques minutes. Et puis je repart. Un moment je suis devant des enceintes. Je les regardes. Je me sens hagarde. Un peu pataude. Pourtant je suis bien. Heureuse. J'ai cette envie de rire persistante. Les lumières vont dans tous les sens. Je me stop quelques secondes. Je vois des formes. Des carrés, des ronds et même des dés. De drôles de faisceaux lumineux. Je ne suis pas sur que ce que je vois existe réellement. Je n'ai plus envie de rire. Tout tourne autour de moi. Et tous ces gens... J'ai l'impression d'être dans une jungle. Je distingue un vautour tournant autour de sa proie. Un Gorille qui se dandine. Et un drôle d'animal tombé à terre. Le vautour va sans doute se jeter sur lui alors les autres membres de son espèces le ramasse et l'emmène à l'abri. Le Vautour reprend sa ronde. Cette atmosphère m'opresse, il faut que je sorte. Si je pouvais je mettrais à courir mais cela m'est impossible. Je n'en ai pas la force physique. Cependant je sors quand même. Dehors il fait froid. Il y a de la neige par terre. En trois jours elle n'a pas fondue. Au contraire elle est même gelée. Pourtant le froid je ne le sens pas vraiment. Je sais qu'il est là. Je me sens grelotter. Je crache de la fumée. Je sais qu'il faut que je me mette au chaud. Alors je marche directement sans regarder autour de moi, jusqu'a la voiture de mon pote. Il y a du monde dedans. Je grimpe. Ils sont en train de rire. Je lache un " PD ! " qui les font rire de plus belle. Ils me tendent Le Parisien. J'en déchire un morceau. Il me tende le moitier de CD. Je le saisis. L'opération se répète. Plusieurs fois. Parfois les gens de la voiture ne sont pas les mêmes. Et puis je change de place. Mais c'est toujours le même boitier de CD. "Olala Valentine elle a fait des bétises de soir" - " Pas fais exprès". "Pas fais exprès" c'est a peu près tous ce que je sais dire. Avec " PD ". Alors je le dis. Beaucoup de fois. On finit par ne plus en pouvoir. On decide de se posé. Pour de bon. Après avoir écrit " PD " avec la buée sur tous les carreaux de la voiture. J'ai beaucoup fumer ce soir. Les cendriers sont pleins. Mes poumons sont pleins. Mes narines sont bouchées. Je me dis que je couvre un rhume. Je regarde au dehors. J'ai l'impression que la voiture flotte dans les air. Elle bouge en plus de cela. une petite voix arrive dans ma tête " Tu vois si tu n'avais que bu hein ?! ". Et pourtant je ne regrette pas. Je suis si bien. Le jour finit par se levé. L'heure du départ sonne. Avachi à l'arriève avec une couette on s'en va. Je ne retrouve mon été normal que le soir. Je me sens mieux. La bouche toujours pateuse. Avec une légère nausée et un mal de bide incroyable.

Samedi, je suis allée en teuf. Et ce n'est plus mon délire.


" Pigeon, oiseau à la grise robe, Dans l'enfer des villes, A mon regard tu te dérobe, Tu es vraiment le plus agile. "

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