Lundi 23 novembre 2009 à 21:35


"J'suis pas du genre à faire dans le réchauffer". Et bah finalement si. Et pourquoi ? Parce que 4 ans après il m'attire toujours terriblement. Parce que c'est physique avant tout. Et puis que c'est pour quelques jours alors autant en profiter... Honnêtement je dois aussi admettre que j'aime l'idée que ce soit facile, que 24h après son retour il soit à moi, que je peux combler ce manque d'affection que j'avais, le manque de don d'affection aussi. Qu'être avec lui c'est si simple. Sans prise de tête. Et pourtant je sais que mardi tout ça sera terminé. A 17h40 il va prendre son train et repartir. Est ce que je le re verrai? Je ne sais pas. De toute façon s'il revenait habiter par ici ça ne marcherai pas entre nous. Même si physiquement... Un croc ! Ce que je veux dire c'est qu'un teuffeur, t'en connais un, tu les connais tous. Et je sais que je ne pourrais pas avoir confiance en lui, qu'il ne ferai jamais rien pour s'en sortir, qu'il restera un teuffeur en d'autres termes...

En attendant, je vois le point positif, sortir et prendre du bon temps avec son ex ça aide à oublier les autres garçons. L'autre garçon. Même s'il n'est pas tout à fait oublié maintenant je sais qu'il n'est pas si important que ça. D'un autre côté je n'ai rien vécu avec lui alors qu'avec Toflor... Merde alors, voilà que je commence à me rendre compte que ça va faire mal de le voir partir. Que je suis vraiment attachée à ce mec...

J'suis vraiment irrécupérable...


"Pendant la nuit vous laissez la lumière allumée? Dans le noir j'ai quelques fois un peu... peur"


Mardi 17 novembre 2009 à 22:45


Parce que ce soir, c'est moi même que je cite et non un film ou un livre...

" 17/11/09 , 20H37.

Et dans la suite de ma superbe existance je suis là assise à cette putain de table. Seule a me forcer a bouffer ce putain de Kebab avec la sensation que tout reste bloqué, me donnant l'envie de vomir et avec pour seul ami mon stylo. Parfois j'ai la sensation que lui aussi me fuit.

Et dans la suite de ma superbe existance je suis là assise à cette putain de table et je ne peux que me rendre à l'évidence. je suis une putain de dépressive. Avec chaque matin la sensation que c'est encore plus dur. Me dire chaque matin que je n'y arrive plus. Que j'en ai plus l'envie. Plus l'envie, simplement ça.

Et dans la suite de ma superbe existance je suis là assise à cette putain de table crachant mes émotions sur ce bout de papier. "Parce qu'au final, le résultat est le même". Le résultat ? Le Résultat c'est que la radio passe Françis Cabrel, "je l'aime à mourir", pendant que je me sens être la plus seule au monde. N'ayant plus la force de me cacher derrière mon masque, plus la force de passer pour une fille joyeuse alors que chacun de mes rires m'écorche. Alors qu'il me faut boire pour sourire, jusqu'a parfois vomir pour me sentir vivre. Détruire ma santé pour savoir que j'existe.

Et dans la suite de ma superbe existance je suis là assise à cette putain de table à regarder le football alors que je m'en fiche éperduement. Comme de ma première cuite, comme de la dernière, et comme de la prochaine. Je me fais de la peine à moi même et pourtant je ne change rien. Pourtant tous les jours sont les mêmes. Et chaque jour m'arrache quelque chose de plus; un sourire, un rire, une joie de vivre,... Une joie de vivre.

Et dans la suite de ma superbe existance je suis là assise à cette putain de table et pourtant, ... Pourtant je suis si loin."

 

Dimanche 15 novembre 2009 à 19:53


Lui ? Il a un peu les oreilles décollées. Un gros nez. Il est sanguin. Il s'enerve pour un rien. Il fume 10 000 clopes par jour. Il ronfle. Il boit comme un trou. Il a le reveil mauvais. Pleins de tocs. ...
Il est un tout. J'en suis folle. 

Je ne suis pas une sirène, il n'est pas Ulysse. Je n'ai aucun pouvoir sur lui. Alors je regarde le bateau passer devant moi. Je ne l'arrête pas. Pas parce que je ne le veux pas, mais parce que je ne le peux pas. Je soupire. Tenter d'accpeter...


"Maman disait toujours, la vie c'est comme une boite de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber."

Mardi 3 novembre 2009 à 0:02


Attaquée par la fatigue je songe a ces derniers jours... Plutôt mouvementés je dois dire. D'un sens il s'est passé beaucoup de choses et d'un autre j'ai stagné. Je m'en veux d'être si lache. De ne pas oser. De ne pas réussir a aligner trois mots qui soit franc et honnête. C'est tellement simple de lui dire "j'ai rêver de toi!" plutôt que de dire "Je suis folle de toi!". J'ai tellement peur de dire la vérité. Et si après il ne me parlait plus, si après il était gêné avec de moi, s'il arrêter de me servir mon café? Je sais bien que je me prends beaucoup trop la tête. Surtout pour un type qui ne me regarde même pas. Pour un type qui dit "prem's". Pour un type dont je suis folle.

Y'a pas grand chose a dire... Pourtant je sais que si je ne change pas les choses alors ce ne sont pas les choses qui vont changer d'elles mêmes. C'est tellement difficile d'être courageuse. Tellement difficile d'affronter la vérité. Dans la mesure où ce week end je ne le verrais pas ca me laisse encore au moins deux semaines avant de me lancer. Mais voilà, le ferais-je ?


"Je vaux largement mieux qu'une pizza ! "

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