Mardi 17 novembre 2009 à 22:45


Parce que ce soir, c'est moi même que je cite et non un film ou un livre...

" 17/11/09 , 20H37.

Et dans la suite de ma superbe existance je suis là assise à cette putain de table. Seule a me forcer a bouffer ce putain de Kebab avec la sensation que tout reste bloqué, me donnant l'envie de vomir et avec pour seul ami mon stylo. Parfois j'ai la sensation que lui aussi me fuit.

Et dans la suite de ma superbe existance je suis là assise à cette putain de table et je ne peux que me rendre à l'évidence. je suis une putain de dépressive. Avec chaque matin la sensation que c'est encore plus dur. Me dire chaque matin que je n'y arrive plus. Que j'en ai plus l'envie. Plus l'envie, simplement ça.

Et dans la suite de ma superbe existance je suis là assise à cette putain de table crachant mes émotions sur ce bout de papier. "Parce qu'au final, le résultat est le même". Le résultat ? Le Résultat c'est que la radio passe Françis Cabrel, "je l'aime à mourir", pendant que je me sens être la plus seule au monde. N'ayant plus la force de me cacher derrière mon masque, plus la force de passer pour une fille joyeuse alors que chacun de mes rires m'écorche. Alors qu'il me faut boire pour sourire, jusqu'a parfois vomir pour me sentir vivre. Détruire ma santé pour savoir que j'existe.

Et dans la suite de ma superbe existance je suis là assise à cette putain de table à regarder le football alors que je m'en fiche éperduement. Comme de ma première cuite, comme de la dernière, et comme de la prochaine. Je me fais de la peine à moi même et pourtant je ne change rien. Pourtant tous les jours sont les mêmes. Et chaque jour m'arrache quelque chose de plus; un sourire, un rire, une joie de vivre,... Une joie de vivre.

Et dans la suite de ma superbe existance je suis là assise à cette putain de table et pourtant, ... Pourtant je suis si loin."

 

Dimanche 15 novembre 2009 à 19:53


Lui ? Il a un peu les oreilles décollées. Un gros nez. Il est sanguin. Il s'enerve pour un rien. Il fume 10 000 clopes par jour. Il ronfle. Il boit comme un trou. Il a le reveil mauvais. Pleins de tocs. ...
Il est un tout. J'en suis folle. 

Je ne suis pas une sirène, il n'est pas Ulysse. Je n'ai aucun pouvoir sur lui. Alors je regarde le bateau passer devant moi. Je ne l'arrête pas. Pas parce que je ne le veux pas, mais parce que je ne le peux pas. Je soupire. Tenter d'accpeter...


"Maman disait toujours, la vie c'est comme une boite de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber."

Mardi 3 novembre 2009 à 0:02


Attaquée par la fatigue je songe a ces derniers jours... Plutôt mouvementés je dois dire. D'un sens il s'est passé beaucoup de choses et d'un autre j'ai stagné. Je m'en veux d'être si lache. De ne pas oser. De ne pas réussir a aligner trois mots qui soit franc et honnête. C'est tellement simple de lui dire "j'ai rêver de toi!" plutôt que de dire "Je suis folle de toi!". J'ai tellement peur de dire la vérité. Et si après il ne me parlait plus, si après il était gêné avec de moi, s'il arrêter de me servir mon café? Je sais bien que je me prends beaucoup trop la tête. Surtout pour un type qui ne me regarde même pas. Pour un type qui dit "prem's". Pour un type dont je suis folle.

Y'a pas grand chose a dire... Pourtant je sais que si je ne change pas les choses alors ce ne sont pas les choses qui vont changer d'elles mêmes. C'est tellement difficile d'être courageuse. Tellement difficile d'affronter la vérité. Dans la mesure où ce week end je ne le verrais pas ca me laisse encore au moins deux semaines avant de me lancer. Mais voilà, le ferais-je ?


"Je vaux largement mieux qu'une pizza ! "

Mardi 27 octobre 2009 à 19:28

 

Je ne sais pas encore exactement où j'en suis. Comme bien trop souvent. Je suis là, je regarde autour de moi et je suis paumée. S'il y a bien une chose que je me dis chaque jours c'est ça. Le fait que je suis entourée de mes "amis" et que pourtant je suis seule. Perdue au beau milieu de cette foule. Cette foule que je voudrais parfois voir disparaitre. Je hais l'idée d'être seule et je sors. Je bois quelques bières comme aujourd'hui et au final je rentre et ne me dis qu'une chose "putain ce que j'suis seule". Mais c'est peut être parce que je m'en rend compte que la seule personne que je désire voir a mes côtés s'en moque. Que cette seule personne fait sa vie de son coté a elle sans se demander si ça me fais du mal. En même temps comment pourrait-il savoir? Comment pourrait-il se doutait une seconde de ce que je ressens si je ne dis rien? Peut être tout simplement parce que cela me fais trop peur. Parce que je connais la vérité et que de l'entendre serait bien trop douloureux. Sans doute parce que je sais que je n'ai pas la force d'entendre ces mots. Ces mots qui font si mal. Ces mots qui feront me sentir encore plus seule que jamais.

J'ai eu beau passer deux nuit a le regarder dormir, deux jours a rire avec lui au final j'ai si mal rien qu'a l'idée que lui m'aime bien. Juste bien. Et pourquoi? Parce que je ne suis pas asser jolie, parce que je ne suis pas asser instruite, amusante et simplement pas asser vieille. Peut  être que 4 ans et des poussières le gène. Je cherche des excuses. Au fond je le sais bien que simplement je ne suis pas à son goût. Et je ne veux pas l'admettre. Mais pourquoi je ne peux m'enpécher de penser à lui? Pourquoi mon syndrome de l'inaccessible me prend-t-il avec lui? Je le sais qu'il n'est pas parfait, mais je ne cherche pas la perfection. C'est lui que je cherche. J'en suis folle et je n'y peux rien...


"un visiteur, venu d'ailleurs, woooh..."

Dimanche 25 octobre 2009 à 16:48


Et la scène se répéte. Encore une fois. Je suis là. Assisse sur mon lit. Et je tape ces mots sans tellement y penser.

Ce qui me tourmente? Hier soir. Le fait de ne pas avoir de nouvelles. De me sentir débile. Véxée. Frustrée. En colère. Malheureuse...

Il n'y a pas tellement de chose a raconter sur ce qu'il s'est passé dans la mesure où il ne s'est rien passer. Simplement voilà, j'ai passer une heure a regarder la pluie tomber. Toute la soirée a regarder mon téléphone. Pas de nouvelles. Aucune. Dans ces moments là le temps s'arrête, il ne se passe plus rien, on ne fait plus qu'attendre. On se sait plus rien faire d'autre.
C'est étrange ces sentiments que l'on peut ressentir. En vouloir a une personne comme ça et au final l'aimer toujours autant. Être déçue par elle tout simplement. Je pensais qu'il était différent. Je crois qu'au fond il est comme tous les autres. Alors pourquoi suis-je folle de lui? Je crois que c'est a moi que j'en veux le plus.

Et je tourne, tourne, dans cette folle farandolle, des gens viennent, d'autre partent, je suis là au milieu, j'attends l'arriver du plus important, celui qui éclairera cette farandolle. Mais jamais il ne vient. Alors je continue de tourner. Espérant. En vain. A jamais...


"Je suis dans l'impasse du domaine du cul de sac"

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