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C'est amusant cette façon que j'ai de toujours chercher mes premiers mots. Comme si c'était les plus difficiles a prononcer. En y réfléchissant bien c'est en effet les plus durs a prononcer, une fois lancé, on est lancé et alors on a tendance a ne plus s'arrêter. Généralement ces mots font du mal. A l'autre ou bien a soi. Essayez donc de dire "Je sais que tu ne m'aime pas mais tu pense qu'un jour ca changera?". Il faut courir le risque de se faire mal, de se cogner. C'est pas facile hein? Ou alors essayez donc de dire "Tu es mon amie, je t'apprécie vraiment mais parfois tu me gave, y'a plein de trucs chez toi qui me dérange, parfois je crache sur toi. Je suis désolé parce que tu es mon amie et que je m'entends bien avec toi. Tu me fais rire et tout...". Vous le diriez ça vous sans avoir peur de faire mal ou alors de se disputé? Bien sur il y a beaucoup d'autre chose mais ce ne sont que deux exemples que je donne...
Pourquoi suis-je venue a parler de mots... Je m'égare, comme souvent ces derniers temps. Encore un automne qui arrive, encore la saison de mes questions. C'est amusant mais a chaque rentrée scolaire je me prend la tête un peu plus que le reste de l'année. Je pense encore plus que le reste du temps, je suis nostalgique, déprimé. Je ne sais pas si c'est l'effet rentrée ou alors l'automne mais cette saison est toujours difficile pour moi... Je me souviens de l'année dernière je me demandais ce que je ressentais pour un copain. Aujourd'hui je sais, on est ami rien de plus. Je ne me suis pas posé la question bien longtemps. C'est vrai que c'était bizarre mais maintenant je sais. Et puis aujourd'hui mes questions sont tournées vers quelqu'un d'autre. La différence c'est l'envie que je ressens. Les sentiments. Aujourd'hui je ne sais si je dois appeller amour ce sentiments qui me rend si heureuse et si malheureuse à la fois. Mais jamais encore je n'avais autant eu envie d'être près d'une personne, de lui parler, de simplement le regarder. Toute la journée. Toute la nuit. Tous les jours. A chaque heure, chaque minute, chaque seconde, chaque nanoseconde, à chaque instant tout simplement...
"Voilà que mon rhume de poitrine me revient"